Bonnes nouvelles pour l'estuaire de la Somme

 

Saint-Valery-sur-Somme, printemps 2018

 

 

 

Madame, monsieur,

 

      bonnes nouvelles!

 

      Le département de la Somme a démontré, depuis 2012, que

 l'ensablement de l'estuaire de la Somme, de la "baie de Somme", peut

 être combattu. Les chasses régulières du seul canal maritime, à

 Saint-Valery-sur-Somme, repoussent les sédiments au-delà du cap Hornu.

 

      L'autre bonne nouvelle est qu'il dépend de chacun d'entre nous, de

 nous tous, que cet effort soit multiplié, amplifié, jusqu'à rendre

 l'estuaire à la nature.

 

     Le comblement de la baie de Somme est une faute imputable à

 l'activité humaine: la nature s'était organisée pour l'éviter, notre

 activité s'y est opposée.

 

      Les conséquences sont déjà considérables: suppression du trafic

 maritime des ports d'Abbeville, puis de Saint-Valery; suppression de la

 pêche des ports du Crotoy, de Saint-Valery et du Hourdel, et très large

 réduction de la pêche en Manche orientale; diminution de la pêche à

 pied; rétrécissement de la zone humide de l'estuaire, élément essentiel

 pour la biodiversité, pour filtrer les effluents du continent, pour

 alimenter les nappes phréatiques; augmentation du pouvoir réverbérant de

 l'estuaire qui contribue à l'effet de serre et au dérèglement climatique.

 

     Admettre que se poursuive le colmatage de l'estuaire, ce qui est le

 cas à ce jour, entraînera la disparition totale de la pêche à pied, de

 la cueillette des végétaux halophiles, du pâturage en "prés salés", in

 fine du tourisme, de toute l'économie locale.

 

      Nous sommes tous concernés, car nous connaissons tous des élus qui connaissent des élus, qui connaissent…

 

     Le document joint présente ce qui a constitué l'estuaire au cours

 des millénaires, ce qui a fait sa richesse; puis ce qui l'a détruit en

 peu de siècles, et ruiné. Des solutions existent pour agir: elles sont

 exposées.

 

      Il nous revient à tous d'agir, de faire suivre ce message,

 d'interpeler. Il reste peu de temps avant qu'il ne soit trop tard.

 

Les générations à venir comptent sur nous tous.

 

 Jacques Gravend, journaliste

 

 

 

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